Saint Elmo, votre RPG à l'époque du Far West.
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 There is something about the outside of a horse that is good for the inside of a man.

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Lee Harper

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MessageSujet: There is something about the outside of a horse that is good for the inside of a man.    There is something about the outside of a horse that is good for the inside of a man.  EmptyLun 3 Oct - 22:30

    Harper était arrivé la veille dans la petite ville de Saint Elmo, Colorado, après un éprouvant voyage depuis le Nebraska. Son premier réflexe avait été de se rendre dans la première auberge du coin et y louer une chambre, après avoir laissé son cheval à l’écurie de la ville, payant grassement le maréchal ferrant afin qu’il ne lui arrive rien. Les rumeurs sur l’absence complète de justice à Saint Elmo allaient bon train dans tout l’état du Colorado, et l’ancien officier ne désirait pas perdre ce qui lui permettait de gagner sa vie, et parfois de la sauver : son cheval. Après avoir posé ses guêtres et le peu d’affaires qu’il possédait dans sa nouvelle chambre, Lee se mit en quête du bureau du shérif, qu’il trouva difficilement. La ville lui semblait être qu’un ramassis de crapules sans foi ni loi. Harper resta silencieux quelques minutes face à la bicoque accueillante, avant de prendre sa décision. Bien qu’il ne comptait pas rester longtemps dans cette ville, juste le temps d’essayer de retrouver un ou deux fuyard dont la prime lui conviendrait, le confédéré avait changé d’avis. Un peu d’aide aux forces de l’ordre locales ne seraient probablement pas de refus. Aussi s’était-il porté volontaire, arborant sa nouvelle étoile lorsqu’il était revenu à l’auberge.

    L’Homme du Sud avait profité de sa nuit comme il se doit. Cela devait faire des semaines qu’il n’avait pas connu de vrai lit, et surtout, de vrais draps. Il avait rapidement sombré dans un sommeil réparateur, avant de se réveiller naturellement aux aurores, comme à son habitude. Depuis son entrée au sein de la Cavalerie confédérée, Lee s’était habituée à une discipline de vie particulière, et s’y astreignait tous les jours. Après avoir bu une grande tasse d’un café serré, l’ancien officier décida de passer par les écuries avant de commencer sa journée de travail, prenant toutefois le soin de se faire un brin de toilette sommaire, pensant avoir le temps de repasser par l’auberge avant de retrouver les autres représentants de la loi de Saint Elmo. Et c’est un Lee en bras de chemise qui s’élance dans les rues encore désertes de Saint-Elmo, marchant d’un pas décidé vers l’écurie. Le maréchal-ferrant était déjà à l’œuvre et Harper lui adressa les quelques politesses d’usage. De bonne humeur, il se dirigea vers son cheval, un Morgan à la robe bai qui le suivait depuis son retour de la guerre. C’était pour ainsi dire son camarade le plus fidèle, et il ne lui avait encore jamais fait faux bond. S’approchant de lui, l’ancien cavalier lui caressa affectueusement l’encolure d’une main tandis que l’autre caressait doucement son chanfrein. Sa manière à lui de dire bonjour, en quelque sorte. Harper fit rapidement un tour de son étalon afin de vérifier sa bonne santé, et surtout vérifier si le maréchal-ferrant, un certain Brown, lui avait changé les fers comme il le lui avait demandé.

    L’ancien officier emprunta quelques objets et entreprit aussitôt de panser son cheval, petit rituel matinal qu’il effectuait depuis qu’il était enfant, et que son père lui avait offert son premier cheval. Travail contraignant pour la plupart des personnes, Lee prenait au contraire sa tâche très à cœur, brossant délicatement la robe de l’équidé, soignant ses pieds et ses sabots fatigués avant de se décider à démêler et nettoyer sa crinière. Son travail terminé, Lee observa son cheval avec un sourire satisfait, et s’autorisa le droit de rouler une cigarette, sortant une sacoche de tabac de sa poche. Toutefois, alors qu’il s’apprêtait à allumer la précieuse cigarette, l’Homme du Sud avait l’étrange et désagréable sensation d’être épié. Se retournant, il put apercevoir une femme dans l’embrasure de la lourde porte de l’étable. Leurs regards se croisèrent, et l’ancien confédéré avait la vague impression de la connaître. Toutefois, sans crier gare, la jeune femme s’échappa mystérieusement de la vue du jeune homme, comme si le fait d’avoir été surprise ne lui plaisait guère. Lee fronça les sourcils avant de hausser les épaules, retournant vaquer à ses occupations. Le confédéré entreprit de seller son cheval, avant de monter, le dirigeant vers le petit enclos à l’arrière de l’écurie.
    « Allez, mon grand, montrons-leur ce qu’on sait faire, en Géorgie … » chuchota-t-il aux oreilles de son cheval, avant d’entreprendre quelques tours de l’enclos et de se lancer dans une véritable démonstration de dressage, alternant les différentes allures, qu’elles soient naturelles ou artificielles.

    Lorsqu’il décida de mettre fin aux exercices, l’ancien cavalier ne put dire combien de temps il avait passé avec sa monture. Toutefois, alors qu’il s’apprêtait à rentrer dans l’étable, il pouvait voir à nouveau l’apparition féminine mystérieuse, qui s’avérait être bien réelle. Cette dernière s’était accoudée contre la barrière de l’enclos et semblait ne pas avoir perdu une miette du petit spectacle. Lee fit approcher sa monture de la jeune femme avec un sourire gêné, pensant être seul, avant de la saluer en portant ses doigts au front.
    « Miss .. la matinée s’annonce radieuse, n’est-ce pas ? » bafouilla-t-il presque avec un sourire poli « Mais que me vaut votre curiosité ? » demanda-t-il finalement sur le ton de la confidence, après s’être légèrement penché vers elle, toujours à cheval.

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Maggie D. Howard

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MessageSujet: Re: There is something about the outside of a horse that is good for the inside of a man.    There is something about the outside of a horse that is good for the inside of a man.  EmptyDim 9 Oct - 21:36



La journée promettait d'être radieuse, le soleil était au rendez-vous sur la ville reculée de Saint Elmo et pour couronner le tout, aujourd'hui était le seul et unique jour de repos hebdomadaire de la jeune femme. Sa nuit avait été paisible, ces frayeurs nocturnes habituelles ne l'avaient exceptionnellement pas empêché de dormir et elle avait profiter d'un sommeil réparateur. C'était donc d'une humeur radieuse et en forme que la jeune femme attaqua sa journée par quelques heures de tâches ménagères. Ce n'était pas particulièrement passionnant, mais il fallait bien le faire et la semaine, elle n'avait que peu de temps pour passer un coup de balais sur le vieux parquet de son logement. Elle passa aussi un peu de temps à nettoyer ses quelques robes et à les laisser sécher devant la cheminée encore chaude de la veille. Enfin et comme toujours, elle mettait un point d'honneur sur le fait d'être présentable, propre et avec des vêtements sans tâches.

Une fois cela fait, Maggie était prête pour sortir en ville. Elle compléta sa robe d'une couleur beige clair par un châle blanc qu'elle mit autour de ses épaules, ses longs cheveux bouclés posés par dessus le vêtement, puis compléta le tout en rangeant un sachet en tissu dans une des ses poche. Malgré le peu de pièces qui s'entrechoquaient l'une contre l'autre dans cette petite bourse, la jeune femme avait dans l'espoir d'acheter ses provisions pour la semaine. Sa maigre fortune ne lui suffirait pas, aussi espérait-elle les acheter à crédit. L'épicier du coin le faisait de temps en temps, mais Maggie ne l'avait vu faire qu'à l'encontre des gens respectables uniquement. Ce qui voulait dire que de part son métier, Maggie n'était sûrement pas quelqu'un de respectable aux yeux des autres villageois, et cela l'attristait profondément. L'espoir au coeur, elle traversa les rues poussiéreuses à pied, évitant parfois de justesse les cavaliers qui ne se souciaient aucunement de piétons et lui barraient le passage à allure élevée. Souvent, la jeune femme ne quittait la monture des yeux que lorsqu'elle se trouvait loin devant, là où elle ne pouvait plus distinguer la couleur de sa robe. Que serait son quotidien si elle-même pouvait posséder un tel animal ? Que possédait Maggie réellement ? A y réfléchir bien peu de choses lui appartenaient, son corps lui-même n'étant plus soumis à ses propres envies. Etait-ce un caprice, une passade de songer à acheter un jour son propre cheval ? La semaine passée, miss Howard avait eu le plaisir de retrouver un cheval qui s'était enfui et qui avait atterrit juste devant chez elle. Elle l'avait retrouvé là, broutant quelques herbes sèches qui subsistaient encore sur la terre sèche et dure. L'animal avait finit par retrouver son maître, bien évidemment, et pour cela on lui avait même mit une arme sous le nez. Sans ça, la jeune femme aurait aimé garder le cheval, même si on l'aurait pointé du doigt en l'accusant de voleuse.. ce qu'elle n'était bien évidemment, et c'était ce pourquoi elle s'était mise en quête de retrouver le malheureux qui avait vu son cheval détaler au galop sans pouvoir le rattraper.
Depuis la fin de cette soirée la jeune femme devait s'avouer désireuse de posséder un cheval, ce qui en soit ne lui était jamais arrivé. Ses expériences équestres se comptaient sur les doigts d'une seule main, et même si elle apprenait vite et qu'elle était capable de gérer une monture à faible allure, il n'était pour elle pas question d'en avoir un à sa charge. Mais depuis ce soir là, son point de vue avait changé. Tout d'un coup elle s'était vue propriétaire d'une magnifique jument à la robe claire, qu'elle passerait des heures à panser par pur plaisir. Il n'y avait pas un jour sans que la jeune Howard ne pense à tout ce qu'elle pourrait faire si elle avait un cheval, mais très vite le quotidien et la dure réalité lui revenait en tête et chassait ainsi toute idée de cheval.
Une dizaine de minutes après avoir quitté le petit appartement qu'elle occupait à l'auberge du village, la jeune femme arriva à l'épicerie. Dès l'instant qu'elle vit le patron du magasin la fixer lorsqu'elle franchit le seuil, son sang se glaça. Le visage de l'épicier était dur, froid et il fallait le dire, peu engageant. Maggie renonça tout de suite à demander un crédit, elle ne voulait pas s'attirer les regards curieux des autres clients en cas de refus du patron. Aussi elle fit rapidement le tour de la pièce, et résignée elle ne put que s'acheter quelques livres de pain ainsi que quelques carottes. Lorsqu'elle ressortit de là, Maggie se contint de ne pas fondre en larmes. D'une part parce qu'elle n'aimait pas pleurer, et de l'autre parce qu'elle tenait à sa réputation de femme au visage de glace et qui, en dehors de son travail, n'exprimait que peu de choses. En vérité ses yeux parlaient pour elle, depuis sa plus tendre enfance ils révélaient toujours ce qu'elle pensait au fond d'elle-même, mais au fil des années elle s'était constituée cette carapace sous laquelle elle enfouissait le moindre ressentiment. Et puis, elle ne tenait pas à ce que les autres habitants la voit vulnérable et fragile, question de principe.
La mort dans l'âme, elle pressait dans ses mains le petit paquet de nourriture et marchait en direction de son appartement. Qu'ils étaient loin, son humeur joyeuse et son petit sourire en coin matinal.. Mais il ne tarderait sûrement pas à revenir. Lorsqu'elle passa près de l'écurie, elle jeta un regard furtif à l'intérieur puis s'arrêta. Un homme -pouvait-elle l'appeler un voisin de l'auberge?- était debout devant sa monture, luisant et propre comme un sous neuf. Maggie fit deux pas vers le bâtiment et y inspecta rapidement les lieux. Elle se mit près de la porte sans toutefois y rentrer, elle ne tenait pas à ce qu'on la remarque. Elle fixa en même temps l'homme de dos et l'animal à la robe sombre qui regardait son cavalier de ses yeux intelligents. Pourquoi s'était-elle arrêtée pour regarder une scène qui somme toute était banale ici ? Toujours est-il qu'elle allait faire demi tour lorsqu'il se retourna vers elle. L'espace d'une seconde, elle eut tout le loisir de s'apercevoir qu'elle l'avait déjà rencontré auparavant. Mais elle ne souhaitait pas engager de conversation, aussi elle détourna la tête et s'éloigna à pas rapides, bien décidée à rentrer chez elle sans s'arrêter cette fois-ci.
L'homme qu'elle venait de croiser habitait au même endroit qu'elle, et les seules fois où elle avait pu le croiser s'était passées à l'auberge, lorsque chacun se rendait dans son logement. Quelques jours auparavant, Maggie avait entendu quelques collègues parler d'un nouvel habitant. Elle ne savait presque rien de lui, si ce n'est qu'il était adjoint au shériff de Saint Elmo et qui, toujours selon les filles, valait si ce n'est surpassait les plus beaux hommes de la ville. Maggie était de cet avis, mais physiquement simplement. Le côté moral d'une personne comptait presque plus que pour le physique, selon les critères personnels que la jeune femme s'était forgée au cours des années. Une belle personne n'avait pas simplement une jolie tête et de jolies formes, c'était aussi et surtout quelqu'un d'agréable et avec qui il faisait bon vivre.
Maggie devait avouer qu'à ce moment précis, elle avait une folle envie de retourner aux écuries pour aller échanger quelques mots avec le shérif adjoint. Mais quoi lui dire ? "Bonjour monsieur, j'aurais aimé vérifier la théorie de mes collègues vous plaçant au dessus de tous les autres habitants du village." Pas banale comme entrée en la matière, mais pas très plaisante non plus.
Lorsqu'elle ressortit de son appartement, cette fois les mains vides, elle ne savait pas comment elle allait gérer la situation. S'il était en train de retraverser la ville ce n'était pas pour rien, elle souhaitait forcément prendre contact avec lui. Le problème était : comment, et quoi lui dire ? Elle aurait forcément l'air d'une idiote si elle lui parlait de son désir de posséder un cheval, ou avant tout d'apprendre à les monter avec tout autant de classe que si elle avait fait ça toute sa vie. Mais en le voyant dans l'écurie quelques minutes plus tôt, la jeune femme avait eu la conviction qu'il était du genre à se soucier de sa monture, et à ne pas la considérer comme une vulgaire bête qui ne sert qu'à se déplacer un peu plus vite qu'à pieds. Peut-être était-ce pour ça qu'elle était en train de marcher dans sa direction, peut-être que Maggie avait besoin de voir des gens vrais et sensibles envers autre chose que ce qu'elle voyait tous les jours..
Arrivée aux abords du bâtiment qu'elle avait quitté précipitamment à la vue du shérif adjoint, Maggie n'eut pas à rentrer dedans puisque le cavalier n'y était plus. Un coup d'oeil au corral derrière le bâtiment et la jeune femme réprima un sourire en coin. Il était là, gracieux et appliqué, juché sur son magnifique étalon qui exécutait quelques figures avec sérieux. Maggie ne connaissait absolument rien sur les différentes techniques ou figures effectuées à cheval, mais d'une manière générale ce qu'elle voyait d'ici lui plaisait sincèrement.
Tout en faisant attention à ne pas sortir le cavalier de sa concentration apparente, elle fit quelques pas et lentement se retrouva aux premières loges. Elle n'aurait su dire combien de temps elle resta planté là, debout et le regard fixé sur les membres du cheval. L'harmonie était parfaite, l'entente entre les deux à peine croyable, Maggie suivait chacun de leur mouvement, comme si elle aussi faisait partie de cette chorégraphie.
Admirative, elle mit quelques secondes à se rendre compte que le cheval avait été remis au pas et marchait maintenant dans sa direction. Les bras croisés au dessus de la barrière de vieux bois, la jeune femme hésita entre faire demi-tour et rester là où elle était. Son corps n'avait visiblement pas envie de s'en aller puisqu'elle ne fit aucun geste, seul son regard oscillait entre le visage du cavalier et la tête de sa monture. Le shérif semblait tout aussi gêné que Maggie, ce qui la fit rire intérieurement. Bientôt ils arrivaient à la portée de miss Howard, qui salua le jeune homme à son tour. Il aurait été extrêmement grossier de ne pas lui adresser la parole, mais Maggie fut quand même surprise de l'entendre prendre la parole. Elle scruta son visage, un sourire poli mais gêné affiché sur ses fines lèvres. Comme à l'ordinaire, sortit de son travail Maggie ne savait pas converser avec un homme et usait souvent de subterfuges pour dévier la situation à son avantage. Ici elle prit simplement le temps de lui répondre les banalités d'usage.

_Le temps doit vous paraître encore plus beau de là où vous êtes! fit-elle en jetant un coup d'oeil chaleureux au cheval. Elle tendit lentement la main et laissa l'animal lui effleurer sa peau de ses naseaux soyeux.

_Je suis désolée si je vous coupe en pleine séance, à vrai dire je suis là depuis un petit moment. Quoi ajouter de plus sans passer pour une femme un peu trop curieuse ? Permettez moi de vous dire que vous n'êtes pas un cavalier ordinaire monsieur, et que malgré mes basses connaissances en matière de cheval je puis assurer ne jamais avoir rien vu de tel. Le cheval ne semblait pas déranger par sa présence, aussi elle tenta de lui caresser le chanfrein. Il se prêta volontiers aux caresses et laissa la jeune femme tester la douceur de ses poils. Il est tout simplement magnifique.. souffla-t-elle, son regard planté dans celui du cheval. Elle releva ensuite le regard vers le cavalier et se surprit à partager l'avis de ses collègues. C'était stupide, elle lui avait à peine parler.

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MessageSujet: Re: There is something about the outside of a horse that is good for the inside of a man.    There is something about the outside of a horse that is good for the inside of a man.  EmptyLun 10 Oct - 22:29

    Le nouveau shérif adjoint était tout bonnement décontenancé. La dernière fois qu’il avait tenu une conversation avec une dame devait remonter à quelques années déjà, durant une réception tenue parmi les officiers de son état-major, et les filles de bonne famille de la région. A cause de la guerre, Lee n’avait jamais cherché à s’engager avec une femme, malgré plusieurs amourettes plus ou moins sérieuses. Le danger, le risque de mourir et de laisser derrière lui une famille privée de père ou de mari avait suffi pour faire patienter l’officier jusqu’à la fin des combats. Toutefois, profondément marqué par son incarcération dans les geôles nordistes, le cavalier avait préféré s’isoler dans le vagabondage. Il avait bien sûr fréquenté quelques filles de joie –il restait un homme, après tout- mais son éducation le faisait se sentir mal à l’aise dans ce genre d’endroits, et avec ce genre de compagnie. S’il savait la vérité pour Maggie, il en tomberait probablement des nues. Toutefois, converser avec cette jeune femme s’avérait plutôt plaisant, et cela apportait une véritable bouffée d’air pur, même si pour l’instant, ils n’échangeaient que des banalités.

    « Merci du compliment, Miss, mais c’est plutôt lui qui est à féliciter … » avoua-t-il tout en tapotant l’encolure de son destrier avec affection. Son regard s’était posé sur la douce jeune femme, qui semblait captivée par l’étalon du shérif adjoint. Un sourire attendri naquit sur ses lèvres tandis qu’il descendit délicatement de sa monture afin de réduire l’écart qui pouvait exister entre eux. Harper aimait s’adresser aux gens d’égal à égal, sans aucun sentiment de supériorité quelconque. « On dirait qu’il vous a déjà adopté …. D’ordinaire, il est plus farouche avec les personnes qu’il ne connaît pas … » confessa-t-il avec un petit sourire. Il est vrai que le cheval était d’habitude beaucoup plus teigneux avec les personnes qu’il ne connaissait pas et qui s’approchaient de lui. C’était également une des raisons pour laquelle l’ancien officier confédéré s’en occupait autant : en plus de l’affection qu’il lui vouait, Lee avait suffisamment eu de problèmes avec des maréchaux ferrants blessés par un coup de sabot dans le passé. En tout cas, la mystérieuse jeune femme semblait avoir séduit le destrier.

    Lee se surprit à l’observer discrètement, détaillant chacun de ses traits. Il avait la vague impression de l’avoir déjà vue ou aperçue, mais ne parvenait pas à se rappeler où et quand. En même temps, le nouveau shérif adjoint de Saint Elmo était arrivé depuis peu, et la mémoire des noms n’avait jamais été son fort. Sauf lorsqu’il y avait une jolie prime dessus. Aussi il supposa qu’il avait dû croiser la jeune femme à l’auberge, ou du moins que ce devait être là qu’il l’avait aperçu. La nouvelle de la prise du poste d’adjoint au shérif avait rapidement fait le tour de la ville et certaines personnes étaient venues au bar de l’auberge afin de voir l’inconscient ou le suicidaire qui avait accepté le poste.
    « Attendez .. » souffla-t-il à l’attention de la jeune femme tandis qu’il se dirigeait sur les flancs de son cheval, fouillant une des besaces de la selle pour en sortir un petit canif. Harper revint vers la jeune femme et sortit une pomme de sa poche, qu’il avait conservé depuis le petit déjeuner offert à l’auberge. Lee déplia soigneusement la lame du canif avant de découper le fruit en morceaux plus ou moins égaux. « Il adore les pommes … » avoua-t-il avec un air réjoui et mutin, heureux de partager ce « secret » avec quelqu’un d’autre. Il savait faire preuve d’une grande candeur par moment, chose que l’on ne pourrait croire derrière ce visage buriné par le soleil et le temps. L’ancien confédéré tendit plusieurs quartiers de pommes avant de se tourner légèrement vers la jeune femme. « Tenez, essayez ! » L’ancien officier plaça les quartiers de pomme dans les mains de Maggie tandis que le cheval suivait d’une manière avide la précieuse récompense qui passait d’une main à l’autre. Doucement, le confédéré poussa la jeune femme à tendre sa main vers l’équidé, mettant bien en évidence les quartiers de pomme. La monture, docile et bien dressée, s’avança doucement avant de s’emparer délicatement de chaque morceau du fruit, le croquant doucement. Lee caressa son chanfrein comme pour le féliciter. « Vous voyez ? » assura-t-il avec un sourire satisfait.

    Absorbé par ce simple moment de vie dont il avait perdu l’habitude, Lee fut frappé lorsqu’il se rappela d’avoir oublié toutes les bonnes manières ainsi que l’éducation que l’on lui avait appris.
    « Pardonnez-moi, je parle, je parle et j’en oublie les règles de politesse élémentaires à adopter en présence d’une Lady … » Harper afficha un sourire désolé avant de lui tendre la main. « Lee .. » se présenta-t-il simplement …

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MessageSujet: Re: There is something about the outside of a horse that is good for the inside of a man.    There is something about the outside of a horse that is good for the inside of a man.  EmptyDim 16 Oct - 20:01


La jeune femme levait le menton vers son interlocuteur tout en caressant du bout des ongles le doux pelage de l'animal. En entendant ces compliments, les traits du cavalier transpiraient la fierté, tandis qu'il flattait l'encolure de sa monture. Elle allait lui répondre qu'une belle démonstration à cheval se faisait toujours à deux et que de ce fait, lui aussi était à féliciter, mais elle se retint en le voyant quitter sa selle. Aussi intimidant qu'il était perché sur son cheval, il l'était tout autant si ce n'est plus une fois pied à terre. Maggie ne l'avait pas imaginé aussi grand, ni si imposant. Un représentant de la loi tel que lui devait inspirer du respect pour les civiles et de la crainte pour les bandits, la jeune femme en ressentait surtout beaucoup d'intimidation. En réponse à son sourire, la jeune femme planta ses yeux dans celui du shérif adjoint et esquissa un sourire gêné :

_C'est marrant, ce n'est pas la première fois qu'on me dit cela...

Elle avait parlé si bas qu'elle n'était pas sûre qu'il l'ait entendu. Elle faisait bien sûr référence à la soirée où elle avait retrouvé un cheval perdu, celui de l'ennemi public numéro un ici à Saint Elmo, qu'elle avait réussi à amadouer en quelques minutes. A défaut d'être bonne cavalière, la jeune femme se félicitait d'avoir au moins le contact avec les animaux, les chevaux en particulier. Leur compagnie était bien souvent préférable à celles des autres personnes qu'elle côtoyait, tout paraissait plus simple lorsqu'on était avec eux. La jeune femme eut un haut le coeur en pensant à sa profession. L'homme qu'elle avait en face d'elle ne savait sûrement pas sa condition, il ne lui aurait jamais parlé de cette façon si tel en était le cas. Bien souvent, en apprenant que Maggie était fille de joie, ses interlocuteurs changeaient de ton et ne prenaient même pas la peine d'essayer de lui parler comme si elle était une personne normale. Les prostituées n'était pas considérées comme des parias, non ce n'était pas exactement ça. On les comparait souvent à des esclaves, des femmes qui n'avaient aucune élégance ni aucune classe, envers lesquelles on pouvait exprimer aucun respect sans passer pour une personne de malpolie. Voilà c'était ça, lorsque on s'adressait à Maggie tout en étant au courant de sa profession, on la traitait comme une femme non respectable. Une femme de bas étage pour qui il ne valait pas la peine de parler correctement. Autant dire quelque chose de très dur à vivre au quotidien, mais avec lequel la jeune femme avait du apprendre à vivre. C'était une des raisons pour laquelle elle s'était forgée un visage froid et sans expression, et que bien souvent lui donnait un air fermé. En vérité c'était tout simplement pour se tenir à l'écart de tout ça, loin de ce qui la blessait vraiment et par la même occasion de donner l'illusion que rien ne l'atteignait.
C'est pourquoi, lorsqu'elle vit le shérif mettre pied à terre et tout sourire découper une pomme pour son cheval, la jeune femme se promit intérieurement de tout faire pour éviter qu'il n'apprenne vraiment qui elle était. On ne pouvait la juger sur le fait qu'elle ait envie, elle aussi, qu'on lui parle comme si elle était une Milady. A long terme l'exercice promettait d'être corsé, étant donné qu'ils logeaient tous les deux dans l'auberge de la ville. Quand bien même elle arriverait à l'éviter là-bas, il était un endroit où elle ne le pouvait en revanche absolument pas : le Green House. Il n'était pas encore marié "Te rends-tu compte Maggie ? Un beau shérif seul et attirant à souhait!" avait gloussé une de ses collègues quelques jours plus tôt. Il était donc un client potentiel pour le marché de la Bullock... et donc un client potentiel pour elle. La jeune femme étouffa un frisson qui agita ses épaules. Il y avait deux types d'hommes: premièrement ceux avec lesquels elle faisait son travail. Pas d'attache ni sentiments, les deux partenaires étaient seulement présents pour satisfaire les désirs de monsieur et une fois cela fait, on se rhabillait et bonne soirée -si par chance bien sûr, ce n'était pas un client violent qui cherchait plus que de simples exercices charnels-. Et deuxièmement, le genre que Maggie ne connaissait pas mais dont elle avait entendu parler : les hommes avec qui on avait envie d'aller plus loin. Et cela n'avait rien avoir avec une pratique sexuelle, non rien du tout. En faisant ses courses à l'épicerie de la ville un jour, la jeune femme avait entendu une Milady parler de son fiancé. Elle avait employé des mots tels que "Exceptionnel", "doux" ou encore "attentionné". Elle mettait tellement d'amour dans la prononciation de ses mots que Maggie pouvait presque imaginer son fiancé comme s'il était présent dans le magasin. Il existait donc bel et bien des hommes avec qui passer des heures dans le même lit n'était pas la seule activité recherchée. C'est sûrement à partir de là que Maggie s'amusait à chercher parmi les habitants de cette ville quels étaient les hommes qui faisaient partie de la catégorie un, et ceux qui pouvait prétendre au titre de la seconde catégorie. La jeune femme ne mit pas longtemps à se rendre compte que cette seconde catégorie ne se remplissait absolument pas, en comparaison de la première.
La tirant de ses pensées, Lee lui logea quelques quartiers de pommes au creux de la main et l'incita à les donner à l'animal.

_Oh non merci mais s'il me mord...

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que le cheval avait happer le fruit avec tant de délicatesse que la jeune femme ne put retenir un sourire étonné. Elle lança au shérif un regard gratifiant, presque reconnaissant. Puis son sourire s'effaça lorsqu'il utilisa le terme "Lady". Il n'avait pas dit "Milady", Maggie n'avait donc aucune raison de se sentir gênée, mais elle le fut quand même. Elle le regarda tendre la main et la scruta quelques millièmes de secondes. Elle y glissa quand même sa frêle main en comparaison de celle du jeune homme, et retrouva un sourire poli.

_Enchantée monsieur, je suis Maggie.

Comme bien souvent, miss Howard ne se montrait pas des plus bavarde lorsqu'elle était en présence d'un homme. Mais elle n'avait pas envie de faire mauvaise impression, aussi elle reprit la parole:

_Bienvenue à Saint Elmo shérif, d'où nous venez-vous ? Etiez-vous si perdu pour vous retrouver dans une ville telle que la nôtre?

Non, Maggie ne portait pas Saint Elmo dans son coeur c'était le moins que l'on puisse dire, et elle ne voyait d'ailleurs pas les motivations qui aurait pu le pousser à se proposer en tant que shérif adjoint ici. Peut-être ne tenait-il plus à sa vie ? Il avait sûrement du en voir des choses, Maggie savait que les yeux de Lee auraient pu lui compter tous ces souvenirs s'ils en avaient eu la capacité.

_J'espère au moins que vous êtes bien installé, vous et votre famille ?

Elle savait bien sûr qu'il n'était pas venu avec toute une tribu d'enfants derrière lui, néanmoins ce que lui avait raconté ses collègues pouvait tout aussi bien être des ragots. Ne sait-on jamais, il aurait pu mettre sa femme et sa ribambelle de descendants cachés dans l'auberge depuis leur arrivée.
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MessageSujet: Re: There is something about the outside of a horse that is good for the inside of a man.    There is something about the outside of a horse that is good for the inside of a man.  EmptyLun 24 Oct - 21:02

    « Tout le plaisir est pour moi, Maggie. » lui confia-t-il avec un petit sourire rassurant, alors qu’il serrait doucement la main de la jeune femme dans la sienne. Aussi idiot que cela pouvait paraître, malgré le côté plutôt ouvert du jeune homme, ce dernier ne savait pas comment poursuivre la conversation. Harper avait passé tellement de temps seul ou en compagnie d’un cheval qu’il ne savait plus aligner quelques paroles dans une conversation. Et encore moins avec une jeune femme aussi délicieuse que Maggie. Heureusement pour lui, cette dernière semblait moins intimidée que le shérif adjoint qui essayait vainement de se rappeler des mondanités qu’il pouvait échanger avec les personnes de bonne compagnie du temps ou il était en France, ou encore en Géorgie, chez lui. Soulagé d’obtenir quelques pistes, l’ancien officier confédéré se livra avec plaisir au jeu des révélations. « Je vois que les nouvelles vont vite ici .. » fit-il par rapport au fait qu’elle l’ait appelé « Shérif ». « Je viens de Géorgie et depuis la fin de la guerre, je vadrouille d’un endroit à un autre, à la recherche d’un emploi qui pourrait subvenir temporairement à mes besoins. Quand on a plus besoin de moi, je pars. C’est aussi simple que ça. Et apparemment, les forces de l’ordre locales cherchaient du monde pour faire respecter la loi. Mais à ce que j’ai cru entendre, je ne suis pas le seul à ne pas être originaire de Saint-Elmo, si je ne m’abuse ? » faisait-il référence à son subtil accent britannique, que beaucoup de locaux devaient confondre avec un autre. Le fait que l’ancien cavalier ait eu la chance de parcourir l’Europe durant son adolescence afin de faire son éducation, il aurait reconnu cette manière d’aborder certains mots entre mille.

    La conversation se poursuivait et prenait même une tournure qu’il n’aurait jamais imaginé. Lorsque Maggie lui demanda s’il avait une famille, le sourire qu’il avait sur son visage ne put s’empêcher de s’agrandir, en tant qu’unique réponse. Mais il se ravisa aussitôt et son sourire faiblit. Après tout, ils venaient à peine de se rencontrer et la jeune femme ne pouvait savoir quel parcours atypique avait-eu l’ancien officier. Ce devait être l’âge du confédéré qui avait dû l’induire en erreur. D’ordinaire, les gens « normaux » étaient déjà posés à cet âge là, et avaient probablement quelques enfants avec eux. L’espace d’un instant, ses pensées se tournèrent vers la Géorgie et ses jeunes. Peut-être qu’eux avaient réussis à fonder une famille, là ou lui avait échoué.
    « Oui, je suis bien installé. L’auberge, un peu plus bas, est confortable, cela faisait des semaines que je n’avais pas dormi dans des draps propres !! A ce propos .. ne vous y ai-je pas croisé, à tout hasard ? » demanda-t-il en toute innocence. Lee avait toujours eu la mémoire des visages, ce qui avait été un plus, lorsqu’il avait été chasseur de primes, et il était persuadé d’avoir croisé la jeune femme quelque part. Etant donné qu’il était arrivé depuis peu, l’ancien sudiste n’avait pu la croiser que là-bas, ou alors ils se connaissaient avant. Poli, Harper attendit que Maggie réponde avant de poursuivre. « Quant à la famille .. désolé de vous décevoir, mais je suis venu seul. Et je suis seul également .. enfin … je n’ai ni femme, ni enfant ! » bafouilla-t-il, essayant de se rattraper pour ne pas paraître odieux ou entreprenant envers la jeune femme en s’affichant clairement en tant que célibataire. De toute manière, il n’avait jamais eu l’occasion de fonder une famille, malgré les différentes rencontres et relations sentimentales qu’il ait pu avoir. La guerre l’avait tout simplement changé, et il ne serait plus jamais le même homme. Son père l’avait désiré près de lui, il voulait même que Lee reprenne les rênes de la plantation familiale, mais ce dernier avait refusé. Son passage dans les geôles nordistes l’avaient renfermé, l’avaient littéralement transformé. Toute joie ou envie de vivre avaient subitement disparu, pendant un temps. Et Lee avait trouvé refuge dans la solitude et le danger, risquant sa vie pour de l’argent. Risquant sa vie pour se rappeler, au détour d’une fusillade, qu’il vit encore et qu’il y a peut-être encore un peu d’espoir.

    Alors que sa main caressait doucement les flancs de sa monture, le shérif adjoint de Saint Elmo fut rappelé à l’ordre par le son de la cloche de l’église de la ville, qui sonnait au loin. Sursautant, Harper était rattrapé par le temps. Terminant de caresser son cheval, ses mains attrapèrent les rênes de son destrier, avant de se justifier auprès de la jeune femme.
    « Je suis désolé, Maggie .. j’aurais aimé passer plus de temps avec vous, mais je vais devoir prendre ma permanence au bureau du shérif. Peut-être me laisseriez vous l’honneur de vous raccompagner jusqu’à l’auberge ? Ou au lieu auquel vous vous rendiez, si cela ne vous paraît pas prétentieux de ma part ? » demanda-t-il doucement, espérant se faire pardonenr.

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