Sujet: The love's work is practiced every day - Pv Benjamin Waldon [-18 ans] Sam 24 Sep - 19:53
J'avais tenté d'arriver le plus discrètement possible dans l'enceinte de Green House. Warren, mon petit garçon, avait eu du mal à s'endormir ce soir comme tous les autres et voulant éviter des ennuis à Dolores, je devais me faire toute petite, pour éviter qu'elle n'est à me défendre face à Bullock. Je ne prenais même plus la peine de l'appeler madame.cette femme avait perdu tout mon respect le jour où elle voulait que je tus mon fils. Néanmoins, c'est elle qui avait l'argent et qui décidais de mon avenir parmit les filles de sa maison, je devais me faire le plus discrète possible,aussi bien pour Dolores donc que pour moi.
La pièce principale est déjà pleine d'ivrogne, d'hommes mariés qui viennent prendre du bon temps lorsque leur femme est incapable de leur en donner, ou simplement pour le plaisir de pouvoir faire à une catin se que l'on ne ferait pas avec sa femme. Pour les hommes les plus doux se sont leur rêves qu'ils réalisent pour les autres, un simple besoin de faire mal pour leur bien à eux, pour satisfaire leur pulsion animale.
Je prends place près du bar, en attendant un signe. Un homme seul se met à côté de moi et commande un verre. je me retourne vers lui. Aucune fille avec lui, je sens qu'il est pour moi. Lorsque son regard se pose sur moi j'observe tranquillement son visage tout en faisant attention à garder un sourire sur les lèvres. Son visage lui dit quelque chose mais elle ne serait dire pourquoi. Elle n'avait pas souvenir de l'avoir eu comme client. M'enfin, ça n'avait pas vraiment d'importance. Qu'il soit un bandit, un politicien ou je ne sais quoi, tant qu'il payait, il serait bien reçu ici, et donc par moi.
- Bonsoir.
Un regard, un sourire, un seul mot avec un ton si sensuelle. Je faisais de mon mieux pour jouer mon rôle. Tous les jours je jouais une vie, vous savez comme quand on meurt et que notre vie s'écoule devant nous sans que l'on en puisse rien y faire. J'étais dans le même état tous les jours. C'est comme si mon esprit n'était plus dans mon corps, comme si il volait au dessus de moi et qu'il voyait toute la scène se dérouler sans rien pouvoir y faire.
- Tu m'offres un verre, ou tu préfère passer au chose sérieuse toute de suite?
Ma main se pose sur son épaule. Les amenait à consommer, une idée de Bullock bien sur. Cela ne me gênait en rien, après tout il fallait bien que je sois payer! Pourtant plus vite je commencer, plus vite j'avais finit. C'était au choix du client, alors sans perdre mon sourire et mon regard dans le sien, j'attends une réponse. Je vois Poole dans le coin et je suis bien contente qu'il vienne seulement d'arriver. Avec un peu de chance, on sera montait avant qu'il ne m'aperçoive. Dans ces cas là, il demandé souvent mes services, et Bullock ne refusait rien pour me rendre la tâche encore plus difficile, alors quand il s’agissait d'un client régulier qui faisait peur à toutes les filles, elle n'hésitait pas. Mais Elisabeth était surement dans son bureau pour l'instant, et lui ne m'avait pas vu. Je reporte mon attention sur l'homme.
- C'est quoi ton p'tit nom?
Benjamin Ford Waldon
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à propos
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Sujet: Re: The love's work is practiced every day - Pv Benjamin Waldon [-18 ans] Dim 25 Sep - 23:40
Green House, un des endroits les plus célèbres de tout le Colorado. Et accessoirement le repère préféré de tous les hors la loi du coin. Ben Wald n'échappait pas à la règle, lorsque l'on est recherché dans tous les états de l'Ouest, on peut difficilement s'offrir le luxe d'une relation durable et les prostituées deviennent alors les compagnes préférées des bandits de tout bords. Sans oublier que la maitresse des lieux, Elisabeth Bullock, était une vieille amie et amante du chef du Gang Waldon. Pourquoi diable alors payer pour des employées quand on peut avoir la patronne gratuitement ? Probablement car le brigand n'était pas homme à s'attacher à une seule femme et à lui promettre un semblant de fidélité, trop attaché à sa chère liberté pour laquelle il avait tout au long de sa vie répandu le sang.
Ainsi était il venu dans la fameuse bâtisse sans chercher à voir la maquerelle cette fois ci, s'installant près du bar pour juger de la beauté des protégées mises sur le "marché" par Elisabeth. L'une d'entre elle avait justement attiré son attention, tentant d'entrer le plus discrètement possible, comme si elle était en retard. Son visage était doux, elle paraissait presque fragile, l'exact opposé de la propriétaire du Green House. Cela tombait plutôt bien, il avait besoin d'un peu de changement.
- Bonsoir.
Lui répondit il après s'être installé près d'elle. Le regard de la jeune femme était aguicheur, sa voix sensuelle. Indiscutablement la prostituée ne débutait pas dans le métier. Pourtant derrière son sourire de façade, Ben Wald' pensait décerner une détresse dans ses yeux, celle d'une femme subissant pleinement son existence et sa profession. Rien d'étonnant à vrai dire pour une fille de joie, mais celle ci paraissait plus sensible.
- Je ne suis pas pressé. Qu'est ce que tu veux boire ?
Dit il tout en appelant d'un geste de la main le serveur. Son verre de whisky à la main, il en goutait une gorgée tout en fixant la jeune femme, lui souriant à son tour. Un instant le regard de la belle le quitta pour se diriger vers un homme au visage grossier et ayant un œil de verre, Bill Pool.
- Un habitué ?
Demanda Ben à qui ce détail n'avait pas échappé. Il ignorait tout de cet homme mais la prostituée ne semblait en tout cas pas pressée de lui parler. Elle lui demanda son "p'tit nom" alors que sa main était posée sur l'épaule du hors la loi. Les filles de joie, il en fréquentait depuis très longtemps maintenant et il aimait à chaque fois observer leurs façons de faire avec le client, en douceur ou plus directement, comme un maitre observerait un élève, tout en se gardant bien de faire le moindre commentaire. Le bandit hésita à révéler son nom, celui qui était présent sur de nombreuses affiches sur les murs des villes de l'Ouest Américain. Finalement, garder un relatif anonymat pour le moment se révèlerait surement plus intéressant...
- Ben. Et quel est le tien ?
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