surnom(s) ♦ Elle est appelée Ginny.
date & lieu de naissance, âge ♦ Inconnu. Elle est né dans une ville aux alentours de Saint Elmo, et elle a 15 ans.
situation ♦ Célibataire
profession ♦ Aucune (chanteuse au saloon, si Dehlia veut bien ^^)
groupe ♦ Les femmes ou les villageois?

Ginny est une fille bien étrange. Elle a maintenant 15 ans, et est bien singulière. La jeune fille paraît tout d’abord rêveuse, petite, mignonne et innocente, mais elle est loin d’être tout ça. Les gens se trompent beaucoup sur elle. L’adolescente a du cran et elle est téméraire. Elle ne pleure pas souvent, et n’hésite pas à se battre. Les gens croient qu’elle est inoffensive, mais c’est faux, Virginie est rusée et intelligente. Elle ne parle pas beaucoup, pour elle le silence est d’or, mais elle prête toujours une oreille attentive à ce que les gens racontent. C’est pour ça qu’elle sait tout sur tout le monde. Ayant vécu toute sa vie avec des bandits, elle sait les reconnaître, et même parfois les embobiner. C’est comme si elle avait une double personnalité, une tigresse courageuse et téméraire cachée sous les traits d’une petite souris gentille et douce, et ainsi, elle peut tromper bien des gens. Elle est loin d’aimer tout le monde, elle déteste cordialement les hommes saouls, bref, ceux qui pensent que tout leur est permis, ceux qui se pensent les rois du monde, et surtout les prostituées, puisqu’elle ne comprend pas comment on peut exercer un tel métier rabaissant et dégueulasse.

Ginny est particulièrement jolie. Les chevaux blonds, sous le soleil, ils sont roux, ondulés dans de belles vagues régulières. Ses yeux sont d’un brun chaleureux, mais qui peuvent tout aussi être froids et glacials. Bien qu’elle ait seulement 15 ans, elle a un corps de femme mûre, mais elle est assez petite, et paraît parfois plus jeune que on le pense, parfait pour tromper les gens. Sa peau est blanche, parfaite, et sa silhouette est mince, athlétique et souple. Sa voix est très belle, et elle sait chanter comme personne.

La nuit était fraiche. Tout semblait pour le mieux dans une petite ville de l’ouest. Laura, une prostituée d’environ 25 ans, venait de terminer son travail avec un client riche, mais extrêmement violent du nom de Bill Doog. Pourtant, cette nuit là, tout s’était passé parfaitement, au grand plaisir de la femme qui avait déjà reçue une ribambelle de coups dans les séances précédentes. Mais ce bonheur allait être bientôt brisé.

Quelques mois suivirent, de la même façon, dans cette routine continue. Mais bientôt des premiers signes se firent voir. Un ventre arrondi, des vomissement et des douleurs un peu partout. Aucun doute. Laura était enceinte. Enceinte de Bill Doog, avec certitude. Rien qu’à penser qu’elle portait l’enfant de cet homme, lui donnait la nausée. Un soir, alors que Doog était venu pour demander ses services, elle lui avoua tout.
« Je suis enceinte de vous, Monsieur. Je porte notre enfant. S’il vous plaît, épousez-moi ! Je ferais tout ce que vous voudrez, je travaillerais dans les mines ou dans une ferme pour payer ma nourriture, puis lorsque l’enfant grandira, je continuerais la prostitution. Je vous rendrais heureuse, Doog, je ferais le nettoyage de votre maison, la cuisine, je vous donnerais des enfants… Épousez-moi ! »
Bien sûr, il n’y avait aucun soupçon d’amour dans sa voix. Elle était rusée, et savait que tomber enceinte c’était l’expulsion de son métier qui lui rapportait de quoi vivre. Elle mourrait très certainement dans la rue, sans un sou. Laura se foutait carrément de son enfant ou de l’homme qui se tenait devant elle. Peu lui importait tant qu’elle avait de quoi vivre. La réaction de Bill Doog fut immédiate.
« Jamais je ne t’épouserais ! »
Il injuriait sur la jeune femme, la traitant de tous les noms possibles. Il fini par lui donner quelques coups et des gifles en plein visage avant de quitter la pièce furieusement. La carrière de Laura était terminée.


IT’S A NEW WORLD, IT’S A NEW START ; IT’S A LIFE WITH THE BEATING OF YOUNG HEARTS ; IT’S A NEW DAY, IT’S A NEW PLAN. HERE I AM.

Il faisait nuit dans la petite auberge. Enfin, si on pouvait l’appeler ainsi. L’endroit couvrait plus de bandits que de gens normaux. Il faisait froid. Très froid. Certains disaient que ce fût la nuit la plus froide de l’hiver, cette année là. Laura était dans sa chambre, son corps se soulevant de convulsions, sa gorge gémissant, son front plein de sueur. L’accouchement avait commencé, mais personne n’entendait la « pauvre » femme. Il n’y avait ni médecin, ni infirmière. Après quelques heures de souffrances, la libération vient enfin. Le jeune enfant était né, et respirait pour la première fois dans ce bas monde. Étrangement, il ne poussa aucun cri. Laura prit le bébé dans ses bras, et vérifia son sexe. Elle voulait un garçon ; Un jeune homme fort, qui lui bâtirait une maison, qui serait à son service, et qui gagnerait de l’argent. Elle n’aurait plus à travailler, et pourrait se reposer jusqu’à la fin de ses jours. Une fille ne saurait faire ça. Et malheureusement pour la prostituée, son enfant était une fille.
- Virginie, dit la femme. Virginie…



YOU CAN’T TAKE ME ; I’M FREE

Virginie, puisque tel était son nom, passa le plus grand temps de sa jeunesse à l’auberge. Les hommes qui étaient forts amusants et gentils, même certains bandits. Ils appréciaient la jeune fille – la seule de l’établissement. Vers ses 6 ans, Virginie eut le droit de sortir, toute seule, dans la grosse ville, la nuit. C’était ses moments de libération. Elle se promenait dans les ruelles, solitaire, où elle rencontrait des animaux. C’était une passion de la jeune fille. Quelle que soit la bête, elle l’apprivoisait. Ce n’était pas rare qu’elle ramenait des lapins, des chats et même des chiens dans le petit appartement. On aurait dit qu’elle savait communiquer avec eux, bien que ce soit impossible, elle eût toujours un lien privilégier avec les animaux.

Mais les choses se gâtèrent vite. Laura, qui avait recommencé à travailler, et à être battue, venait à aimer de moins en moins sa fille, qui prenait du caractère. Souvent, elle la traitait de bâtarde, d’idiote et de bien d’autres mots. Comment aurait-elle pu aimer la fille de l’homme qu’elle détestait tant ? Assez vite, Virginie était recouverte de bleus et de coupures. Elle se faisait battre régulièrement, mais ne disait rien.

Il faut aussi dire que la jeune fille avait une magnifique voix. Déjà, à 9 ans, elle chantait dans l’auberge, sous les applaudissement et les bravos des hommes et des bandits, qui l’aimaient de plus en plus. Virginie les aimait bien aussi. Pour elle, sa vie la comblait parfaitement, pensant que tous les parents étaient comme la sienne. Pour la même raison, elle n’eut jamais d’éducation, à peine si elle pouvait bien parler. Elle ne savait ni écrire, ni lire. La jeune fille n’avait aucun ami, sauf les animaux.


GET OFF OF MY BACK

C’est à ses 14 ans que tout se gâta. Sa mère eut une promotion et devint la « directrice » de la maison close. Donc, puisque sa fille était assez grande, elle lui dit qu’il fallait qu’elle trouve du travail, le mieux payé si possible, lui obligea de se prostituer, sous peine de périr sous une arme blanche. Virginie refusa maintes fois, et à chaque fois elle en ressortait avec des coups. Elle ne voulait pas donner son corps à un homme contre de l’argent. Pour elle, c’était quelque chose d’horrible. Menaçant de la tuer, Dakota du accepter en dernier recours.

Son premier client à vie était un homme d’une quarantaine d’année, répugnant, sale, saoul. Virginie, qui n’avait pas peur de grand chose, sentit tout de même son ventre se nouer. Bientôt, puisqu’elle ne voulait pas obtempérer, l’homme la roua de coups. Finalement, il la plaqua contre le mur, un colt dirigé vers le cœur de la jeune fille. Il obtenu ce qu’il voulait, aux prix de faire souffrir Virginie qui avait les larmes aux yeux, mais jamais, au grand jamais, elle n’aurait hurlé. La douleur était trop grande dans le bas de son ventre, elle donna un coup de genou dans le ventre de l’homme. Sous le choc, celui-ci tira quelques balles sans trop bien viser. Ces dernières pénétrèrent dans le bras gauche de la jeune fille, tandis que l’homme s’était assommé en ayant percuté le plancher. Virginie donna un coup de pied dans la tête de l’homme, qui commença à saigner du nez. Rapidement, elle remis sa robe en lambeaux, en arrachant un bout pour se faire un bandage précaire, et sorti en courant.

Elle devait partir. Loin. Loin d’ici. Elle commença à marcher, elle traversa le désert, sans rien en vue. Elle devait se trouver un nouveau nom, recommencer à zéro. Elle raccourcit Virginie en « Ginny ». Pour le nom de famille, elle n’hésita pas longtemps. Wylde. Puisque c’était à la vie sauvage qu’elle appartenait, maintenant.

Then from on high, somewhere in the distance There's a voice that calls,
"Remember who you are... if you lose yourself,
Your courage soon will follow,
So be strong tonight... remember who you are"

Yeah, your a soldier now,
Fighting in a battle,
To be free once more.
Yeah, that's worth fighting for !

avatar ♦ Dakota Blue Richards (je l'avait réservé)
pseudo(s) ♦ Feufeu'
âge ♦ 14 ans =)
ville ♦ Québec

comment as-tu connu le forum? ♦ Double-compte de Lilian (ouaip' vive les noms étranges!)
un dernier mot peut-être? ♦ Alors... C'est compliqué. x) J'aimerais bien qu'un bandit prenne Ginny « sous son aile ». Bref, il (ou elle) l'entraînerait, lui montrerait comment tirer, comment se battre, etc... En échange, elle pourrait écouter tout ce que l'on dit et ce qui se passe au village, et faire des petites missions pour les bandits. Finalement, une amitié pourrait se faire entre le mentor et l'apprentie? Si un bandit veut bien, bien sûr, je serais super contente! =D