surnom(s) Grace, je n'aime pas les surnoms.
date & lieu de naissance, âge Je suis née lorsque j'ai rencontré les Waldon
situation C'est très compliqué de répondre mais je dirais simplement que mon cœur est pris.
profession Bandit, c'est un métier ?
groupe Les bandits !

Il est difficile de définir sa personnalité en quelques lignes. Je suis une véritable boule de nerf. Je n'arrive pas à rester enfermée entre quatre murs. J'aime beaucoup découvrir et apprendre des nouvelles choses. Je suis d'une nature enjouée. J'essaye toujours de remonter le moral de mes compères même lorsque la situation est critique. J'ai l'esprit vif et malicieux. J'aime beaucoup taquiner les gens que j'apprécie. Je suis une personne honnête, du moins cela dépend de la définition que vous avez de l'honnêteté. Je dis toujours ce que je pense, ce qui m'a valu les foudres de Billy. Je suis peut-être un peu trop franche mais je n'arrive pas à garder ma langue dans ma poche. J'ai dorénavant le droit de m'exprimer librement et je ne m'en prive pas. Les Waldon peuvent me faire confiance aveuglement, je leur serais toujours fidèle. Ils sont ma famille, les seules personnes que j'aime, je fais tout pour ne pas les décevoir. Concernant les étrangers, cela ne me dérange nullement de me jouer d'eux et de mentir. Lorsqu'il le faut, je peux devenir aguichante mais c'est seulement grâce à mes talents de comédienne, notamment lors de nos missions périlleuses. Je ne suis pas vraiment du genre à mettre mes atouts féminins en avant naturellement. De toute manière, je m'habille le plus souvent comme un homme. Les robes ce n'est pas très évidant pour monter à cheval, vous ne trouvez pas ? Bon là, je suis bien obligée de jouer les dames respectables dans la ville de Saint Elmo. Je pense être une femme assez jolie mais je ne m'attarde pas des heures à me pouponner devant la glace comme certaines... Enfin sauf lorsqu'il s'agit de plaire à Billy. Je n'ai pas envie d'être à mon désavantage lorsque je suis en sa compagnie. Je sais que c'est complétement idiot mais c'est plus fort que moi. Lorsque Billy arrive dans la pièce où je me trouve, je recoiffe toujours vite fait mes cheveux avec mes doigts.
Comme tous les bandits, je suis sensible à l'appât du gain. J'aime détrousser les plus riches pour remplir mes poches. De toute manière la seule chose que je sais très bien faire : utiliser un flingue.

C'est frustrant, mais je ne me souviens pas de mon enfance. Je me souviens simplement de quelques événements qui hantent encore ma mémoire. Je pense avoir eu une enfance heureuse jusqu'à la fameuse nuit où la tribu d'indiens dans laquelle je vivais se fit massacrer. Je devais avoir dans les 6 ans à l'époque. Je me souviens parfaitement des hurlements de ma mère lorsqu'un homme avait découvert ma cachette. Ses mains étaient couvertes du sang des miens. Je n'eus pas le temps de hurler ni de pleurer, se fut très vite le trou noir. Non seulement cette nuit là, on a détruit ma famille mais également effacés mes souvenirs par un coup porté à la tête. Apeurée et seule, je suivis aveuglement les autres survivants. Notre chance de survivre était d'atteindre l'Ouest au plus vite, avant que les hommes blancs reviennent pour s'assurer que tous le village avait été massacré. La route était longue et éprouvante pour une enfant de mon âge. Je ne parlais pas et j'évitais le contact avec les autres survivants. Cette nuit m'avait particulièrement choquée. Les nuits de mon enfance étaient peuplées de flammes, de hurlements et de cadavres. Je pense que si je ne m'étais pas éloignée des autres, ce médecin ne m'aurait jamais trouvé. Pourtant, il semblait si gentil. Il voulait me soigner les égratignures et les ecchymoses que j'avais sur tous le corps. Il m'a même donné du pain pour me nourrir. Mais les apparences sont toujours trompeuses. Le médecin en question était un véritable enfoiré derrière son attitude avenante. Je fus vite vendue à un armurier peu compréhensif. C'était un homme riche mais sale et bedonnant. Son rire gras de dément me faisait frissonner de peur. Je restais 10 ans sous son autorité. Je me pliais à ses règles et à ses ordres de peur de me faire battre. Je connais la sensation des coups de fouet qui lacèrent ma peau, la douleur des gifles assommantes, la brutalité des coups dans l'estomac... Il ne manquait pas d'imagination lorsqu'il s'agissait de me châtier. Il ne m'a jamais donné de nom mais il adorait m'insulter de « pute » et de « garce ». Chaque nuit je priais les dieux pour qu'ils viennent me délivrer de mon tourment, chaque nuit j'espérais ne jamais me réveiller le lendemain matin. Lorsque j'atteins l'adolescence, le regard de l'armurier était moins remplit de dégoût. En effet, il aimait lorgner sur mes formes naissantes féminines. Pourtant, on ne peut pas dire que j'étais d'une grande beauté. Si les frères Waldon n'étaient pas passés dans le coin, je suis certaine que ce monstre m'aurait violé.

Le soir de ma délivrance, l'armurier ne cessait de me presser de cacher toutes ses armes. Comme je n'allais pas assez vite à son goût, il ne cessait de me cogner et de m'injurier. Je pense qu'il aurait réussi à me tuer si les frères Waldon n'avaient pas débarqué plus tôt que prévu. J'assistais à l'entrée des trois frères, recroquevillée dans un coin de la pièce. L'armurier était en très mauvaise posture. Ce vieux porc tremblait et pleurait en priant pour rester en vie. Croyez moi, il avait plus de répartis lorsqu'il s'agissait de me maltraiter. L'entretien fut clos par la mort de l'armurier. Il n'y a rien de plus radical qu'une balle en pleine tête, mis à part une balle en plein cœur. La mort de cet armurier me délivrait de mon tortionnaire. J'étais enfin libre, même si ce mot m'était autrefois étranger. Je ne sais pas ce qu'il me prit ce soir là. J'aurai pu fuir sans demander mon reste, mais pour aller où ? Être une femme dans un monde d'homme c'est très risqué. Je serais sans doute redevenue une esclave ou en train de vendre mon corps au plus offrant. Je les ai donc supplié de m'emmener avec eux. Ils étaient réticents, après tout je n'étais qu'une gamine. A mon plus grand bonheur, ils acceptèrent de me prendre sous leurs ailes.

Je suis née lors de cette rencontre. D'ailleurs cette date est devenue le jour de mon anniversaire. Ils me donnèrent un prénom et un nom. Ils m'apprirent à lire et à écrire mais surtout à me servir d'un flingue. Ils étaient à la fois des pères, des grands frères et des amis. Je ne me vois pas vivre sans eux. Ils ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui. Parfois j'attendris l'oiseau que l'on désire plumer, d'autrefois je préfère attendrir ma proie avec un flingue contre sa tempe. Je ne suis pas une personne fréquentable puisque je suis une hors la loi. Beaucoup de personne voudrait me voir pendre au bout d'une corde mais je m'en fiche. Il est vrai que parfois j'envie les femmes qui fondent un foyer et qui ont une vie normale mais je dois dire que j'ai soif d'aventure et de danger. De plus, pour rien au monde j'abandonnerai les Waldon. C'est à la vie à la mort.

Wyatt et Benjamin sont comme des frères pour moi mais ce que je ressens pour Billy est d'un autre registre. J'aimais et j'aime encore cet homme. Pourtant notre idylle fut de courte durée. Dès que je lui tenais tête, Billy devenait violent. N'ayant pas envie d'être maltraitée une nouvelle fois, j'ai interrompu notre relation. Il m'attire autant qu'il m'effraie. C'est un cocktail explosif et dangereux pour l'harmonie de notre gang. Je ne pense pas que je pourrais tomber amoureuse à nouveau. D'ailleurs je suis certaine que si je m'affiche avec un autre homme, Billy ne se privera pas de lui tirer dessus.

Étant l'un des groupes de bandits les plus recherchés dans de nombreux états, nous avons décidés de nous séparer. Je fuyais avec Wyatt tandis que les autres partirent en solo. Saint Elmo est notre point de rendez-vous. Nous avons décidés comme un accord de rester un peu plus longtemps que prévu dans cette ville, histoire de vivre un peu plus tranquillement. Les retrouvailles avec Benjamin furent chaleureuse mais concernant Billy... j'ai l'impression qu'il a beaucoup changé. Il est devenu plus instable et cruel. Je me demande bien ce qu'il l'a rendu ainsi. Je me doute pertinemment que pendant notre cavale Billy a fréquenté d'autres femmes. Malgré tout, je ne peux m'empêcher d'éprouver de la jalousie... même si je n'en montre rien. Il faut savoir jouer sur les apparences.

avatar Olivia Wilde
pseudo(s) Milou
âge 22 ans
ville Lille

comment as-tu connu le forum? Sur un top site
un dernier mot peut-être? Je suis tombée amoureuse de ce forum & du personnage de Grace xD