surnom(s) ♦ Aucun.
date & lieu de naissance, âge ♦ 07 Février 1838, Savannah (Géorgie)
situation ♦ Célibataire.
profession ♦ Adjoint du shérif (à certifier en RP)
groupe ♦ Les forces de l'ordre

Ancien officier de la cavalerie confédérée, Lee était considéré comme un bon chef. Harper était autoritaire, sans pour autant passer pour un tyran. Ses hommes et ses pairs le qualifiaient de bon camarade, qui savait prendre du bon temps, mais qui savait également faire la part des choses entre son devoir et le temps libre. Il s'est d'ailleurs fait remarquer sur les champs de bataille par son courage et son audace, faisant fi de sa propre sécurité. C'est quelqu'un de patriote, et qui regrette amèrement la défaite de la Confédération. Pratiquant l'équitation depuis sa plus tendre enfance, c'est un cavalier émérite, plus à l'aise sur la selle de son cheval que sur ses deux jambes.

Héritier d'une grande famille de planteurs du Sud, Lee est un homme qui accorde une grande part au respect de ses valeurs, qu'il estime noble. Harper guide en effet sa vie selon certains préceptes moraux, comme le droit, la loyauté, le devoir et le courage. Jeune idéaliste, il s'efforce de suivre la voie du "bien", du moins, celle qu'il estime la plus juste à ses yeux. C'est pourquoi il a occupé beaucoup de fonctions dans les forces de l'ordre de petits patelins, au fur et à mesure de ses pérégrinations.

Quatre années de campagne durant la Guerre de Sécession et plusieurs autres depuis la fin de cette dernière passées dans la nature ont fait de cet ancien officier un homme rustique et débrouillard, mais qui n'oublie toutefois pas les bonnes manières en société. Lee est également une bon joueur de cartes, sachant bluffer et mentir lorsque la situation l'exige.

Lee est né par un froid matin de février dans la plantation familiale il y a maintenant plus de trente ans. Fils aîné de la famille Harper, sa destinée était tracée dès sa naissance par ses parents. Issu d'une d'une famille de planteurs aisés de Géorgie, Lee ne manqua jamais de rien. Malgré l'industrialisation du pays, le commerce du coton restait primordial pour les Etats du Sud. Ainé de la fratrie Harper, son père le destinait à reprendre l'exploitation familiale et à la faire fructifier. Lee fut envoyé en France, chez une branche cousine de leur famille, afin d'y étudier et d'apprendre la langue de Molière, la France ayant toujours été un partenaire économique majeur des Etats du Sud. A 20 ans, le jeune homme tomba amoureux de ce pays et se passionna pour son histoire, ainsi que pour le système politique qui la dirigeait. Lee était fasciné par le Second Empire. Introduit par ses cousins dans la haute société parisienne, Harper se fit de nombreux contacts parmi l'aristocratie française, et eut même l'infime honneur d'être invité à la cour pour une réception.

Mais le jeune homme fut rattrapé par le mal terrible qui rongeait son pays. Alors qu'il n'avait que 23 ans, les Etats du Sud firent scission et se lancèrent dans une guerre civile contre leurs voisins du Nord. Lee embarque dans le premier bateau à destination de Charleston afin d'aller accomplir son devoir. Après une courte période d'instruction au maniement des armes, à la science du commandement et à la tactique, Harper est versé en tant que Second Lieutenant au sein du 1er Régiment de Cavalerie de Virginie. Lee connaît très rapidement le baptême du feu et se révèle être un officier doué et proche de ses hommes. Harper et son régiment participent à de nombreuses escarmouches et batailles, telle que celle des Sept Jours, Bull Run ou la bataille de Friedricksburg, ou il se distingue durant la charge de son régiment, capturant une batterie d'artillerie nordiste. Promu Premier Lieutenant, Lee est alors confiant dans l'avenir. Les Confédérés remportent bataille sur bataille, et la victoire semble assurée. Toutefois la guerre continue, et le nombre de victimes augmente, Lee était lui-même blessé très légèrement deux fois en deux ans.

Arrive alors la bataille de Gettysburg, du 1er au 3 Juillet 1863, véritable tournant dans la Guerre de Sécession. Lee est sérieusement atteint par les éclats d'un boulet de l'artillerie nordiste lors du deuxième jour de la bataille. Entre la vie et la mort, l'officier est opéré sur le champ de bataille, puis renvoyé dans ses quartiers en Géorgie pour profiter d'une convalescence méritée. On lui décerne alors la Croix d'Honneur du Sud pour ses faits et il est à nouveau envoyé sur le Vieux Continent. En effet, avec d'autres officiers des différentes branches de l'armée confédérée, il est envoyé en France pour démarcher les industriels du domaine de l'armement et d'établir plusieurs contrats avec eux. Sa connaissance du français et la présence de ses cousins lui furent très utiles mais il se lassa très vite de cette situation. Harper avait l'impression d'être impuissant, profitant de la vie parisienne alors que d'autres combattaient encore sur les champs de bataille. Se portant volontaire, Lee touche à nouveau le sol américain au début de l'année 1864.

Il est alors versé au sein du 43ème Bataillon de Cavalerie de Virginie, sous les ordres du célèbre Colonel Mosby, opérant alors dans le comté de Loudoun. Loin d'être une unité régulière, les Rangers de Mosby étaient connus chez leurs ennemis pour surgir généralement sur leurs arrières et là ou ils s'y attendaient le moins, mettant à mal les lignes de communication nordistes. Promu Capitaine au cours de l'année 1864, Lee est désigné pour la prendre la tête d'un des escadrons du 43ème. La fin de la guerre sera pour lui qu'une succession de petites escarmouches et de raids sur les arrières ennemis, victorieux ou non. Le Général Lee se rendit le 9 Avril 1865. Mosby, de son côté, tenta de négocier avec les autorités nordistes leur capitulation. Ne parvenant pas à obtenir de résultats concluants, le Colonel Mosby dissout son unité et défait ses hommes de leur devoir, les laissant libre de leur vie. Au lieu de se rendre aux forces de l'Union, Lee essaye d'échapper aux patrouilles nordistes. Il est pourtant rattrapé une première fois avec deux de ses hommes, alors qu'il sortait à peine de Virginie. Arrêté, Harper parvient à s'évader, et à prendre la route du Mexique, ayant l'idée de rejoindre les rangs de la Légion Etrangère qui s'y battait, plutôt que de subir l'humiliation de la défaite.

Il est toutefois rattrapé quelques kilomètres avant la frontière mexicaine et est envoyé en prison sous bonne garde. Considéré comme une forte tête par ses geôliers, il passe trois mois en isolation dans la prison d'Elmira, dans l'Etat de New-York. Lee a la chance de survivre à son incarcération, et il voue depuis une haine incommensurable aux Nordistes. Ce n'est qu'à la fin de l'année 1865 qu'il retrouve la plantation de sa famille, complètement dévastée par la guerre et ses conséquences sur le Sud. Dépité, Harper fuit depuis vers l'Ouest, vivotant grâce à de nombreux petits boulots, comme gardien de troupeau ou encore adjoint au shérif dans certaines petites villes. Il a également officié en tant que chasseur de primes pendant quelques mois, sans succès notable. Il vient tout juste d'arriver à Saint Elmo, attiré comme nombre de badauds par la présence d'or .. mais également par une rumeur faisant état de nombre de hors-la-loi dans la région, profitant de l'absence du gouvernement et de la loi dans la ville....

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ville ♦ Besançon

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