surnom(s) ♦ Karo
date & lieu de naissance, âge ♦ Le 22 août 1852, en Colombie-Britannique
situation ♦ Célibataire
profession ♦ Prostituée
groupe ♦ Les femmes

Il est prouvé que notre caractère et notre façon d'être se forgent tout au long de notre enfance ; ce stade de la vie et l'un des plus importants, car il permet d'inculquer les valeurs et les normes de la société dans laquelle on vit, que cela soit au sens large ou au sens étroit du terme. La socialisation est un élément important pour un individu qui ne finit jamais de se développer. Même l'être le plus sociable qui puisse exister sur terre n'a pas atteint la fin de ce processus commun à tous les Hommes peuplant cette planète.

Si Karoline est ce qu'elle est aujourd'hui, c'est grâce audit processus. Depuis toute petite, la demoiselle a toujours était modeste voir un poil timide. Il n'est pas rare que l'on lui fasse des compliments sur sa beauté, ce qui a le don de la faire devenir rouge tomate et de la faire bégayé, même en sachant que cela est dit uniquement pour la charmé. Sa présence a toujours envoûter les hommes. D'ailleurs, certains d'entre eux ne se sont pas privés pour lui faire des avances qu'elle refusa sous le regard protecteur de sa mère. Cette dernière avait toujours souhaité la tenir éloignée du sexe mal dont elle savait la brutalité à l'endroit des femmes, ce qui n'est pas le cas de son père. Ce dernier lui brisa le cœur en la renvoyant de leur maison, ne la considérant plus comme sa fille, et la jugeant pour une faute qu'elle n'avait pas commis par consentement.

Douce et gentille, miss Johnson n'a jamais rechigné pour apporter de l'aide aux autres et a toujours fait ce qu'on lui disait de faire. Son obéissance en a fait une jeune fille quelque peu candide et même ignorante du monde qui l'entour. Cependant, depuis son arrivée à Saint Elmo, sa vision du monde a beaucoup évolué. Désormais, elle se rend compte à quel point les gens peuvent être hypocrite et les hommes horribles avec la gente féminine. Avec ses clients, Karo à tendance à refuser qu'ils l'approchent, par peur de souffrir comme le jour de son viol. Elle provoque ainsi souvent la colère des hommes qui deviennent particulièrement dur avec elle, à son grand déplaisir. Secrètement, elle souhaite quitter la Green House et cesser cette vie de débauche qu'elle n'a jamais souhaité. Cependant, la miss n'a nul part où se rendre. Solitaire, il lui arrive de s'isoler et à rêver d'une vie meilleure.

Assise sur une chaise dehors, la jeune Karoline Johnson tenait dans ses mains son journal intime ainsi que de quoi écrire. Sous la lune ronde, elle relisait les pages qu'elle avait rempli depuis le jour où elle savait lire et écrire. Voilà maintenant treize années qu'elle avait vu le jour, dans cette petite ville forestière de Colombie-Britannique. Depuis quelques temps, son père avait réussi à trouver un poste de bûcheron, tandis que sa mère restait auprès d'elle et l'éduquait comme elle pouvait. La famille Johnson ne croulait pas sous l'or, mais arrivait à vivre convenablement.

La demoiselle n'arrivait pas à dormir. Les événements de la journée l'avaient troublées. Poussant un soupire, elle s'arrêta sur une page blanche et commença à écrire :

"Cher journal,

Aujourd'hui, je me suis rendue en ville, afin de m'acheter de nouveaux rubans et pour nous approvisionner en denrées alimentaires. Je n'ai pas eu la chance de croiser papa ce matin, il a dû partir très tôt avec les autres bûcherons du village. Je suis heureuse que maman m'est demandé d'aller chercher ce dont nous avions besoin, j'adore tellement aller en ville ! Mais pour une raison qui m'échappe, mon père est toujours réticent à l'idée de me laisser y aller seule. J'ai ou y croiser quelques amies et discuter avec elle, cela m'a fait un bien fou ! Mais si t'écris aujourd'hui, c'est pour te raconter quelque chose que je viens de remarquer et qui m'a laissé perplexe...

Au centre-ville, comme à chaque fois, la majorité des regards sont tournés vers moi. Je commence à en avoir l'habitude, mais je ne peux m'empêcher d'être particulièrement gênée. Sans doute les rumeurs circulant à propos de ma beauté... Ne soyons pas ridicule, il y a des filles bien mieux que moi dans tout le comté ! Tout était comme à l'ordinaire, pourtant, en entrant dans l'épicerie, le gérant de la boutique n'a pas cessé de me regarder. Tu peux imaginer à quel point mes joues sont devenues rouge lorsque que je lui ai passé la liste de ma mère. Il n'a pas arrêté de vanter mon visage, mon allure et tout le reste de ma personne. Heureusement, lorsque sa femme est revenue dans la pièce, il a tout de suite reprit son sérieux ! C'était la première fois qu'il était ainsi envers moi. En même temps, je ne m'étais jamais rendu ici sans la compagnie de mes parents, ou du moins de maman. La façon dont il me dévorait des yeux me perturbe toujours... Je n'ai que treize en ans, mais c'est comme si j'en avais eu vingt !

Nous verrons bien comment les choses vont évoluer."

Elle referma le livre, regarda une dernière fois les horizons, se leva et alla rejoindre les bras de Morphée.


Le soleil tapait fort ce jour-là sur la côte Ouest. Pas un nuage dans le ciel : une journée parfaite pour sortir ! C'est d'ailleurs ce qu'avait décidé de faire miss Johnson, profitant de ce temps agréable pour aller acheter du tissu et coudre quelque chose pour sa mère, en même temps que les fèves qu'elle lui avait demandé d'apporter. Demain, elle fêterait son quinzième anniversaire. Pour l'occasion, monsieur Johnson avait l'intention d'inviter plusieurs familles ainsi que quelques riches bourgeois. Qui sait, sa descendance trouvera peut-être parmi eux son futur époux. Elle était si belle et si désirable...

Comme à son habitude, le boutiquier regardait avec intentions les moindres gestes de la demoiselle. Pourtant, aujourd'hui, ses yeux étaient beaucoup plus... insistant envers elle. Tandis qu'elle observait les tissus sur le comptoir, il s'approcha d'elle, le sourire aux lèvres.

-Cherchez-vous quelque chose de particulier, Karoline ?

Ici, tout le monde se connaissait et tout le monde se tutoyait ! Le fait que cet homme l'appelle par son prénom ne la choqua donc pas plus que cela.

-Je suis venu chercher des fèves. En auriez-vous ?

-Bien sûr. Cependant, j'en ai si peu que je préfère les garder dans l'arrière boutique, de peur que l'on me les vole. Souhaitez-vous que je vous les montre ?

Son sourire était beaucoup plus grand, beaucoup plus appuyez, tandis que ses iris brillaient de mille feux. Dans l'épicerie, il n'y avait personne à par eux deux. Elle aurait dû se douter de quelque chose, être plus prudente, mais pourtant, elle accepta.
Karoline le suivit dans l'arrière boutique, ses yeux gambadant sur les bocaux et caisses présentent. Un cliquetis retentit derrière son dos, celui d'une porte que l'on fermait à clé.

-Qu'est-ce que vous... Commença-t-elle en se retournant, observant l'homme avançant vers elle.

-Ne t'en fais pas ma belle, je ne te ferais pas de mal.

Sans qu'elle puisse s'y attendre, l'épicier la prit par la taille et l'embrassa. Sa poigne forte l'empêchait de bouger et de se dépêtrer. Cependant, elle réussit à le faire lâcher prise en lui mordant la lèvre inférieure. Dans un cris de douleur, il se recula, laissant le goût de son sang dans la bouche de qui deviendra sa victime. Cette dernière était dans un réel état de panique et cherchait une solution pour partir rapidement. La pièce était simplement éclairée par un œil-de-bœuf, qui ne constituait pas une issue possible. Quant à la seule porte, elle avait été fermée à clé quelques secondes plus tôt. Le seul moyen pour lui échapper était de le neutraliser, prendre la clé et s'enfuir. Sauf qu'il mesurait bien deux têtes de plus qu'elle. Et ne parlons pas de sa carrure beaucoup plus imposante.

Tandis qu'il se relevait, la jeune fille recula jusqu'au fond de la pièce, manquant de trébucher à cause des nombreuses caisses présentent. Désormais, c'était de la détermination qui brillait dans les yeux du vendeur, qu'elle trouvait autrefois si sympathique. Pétrifié, elle le laissa la plaquer contre le mur, couvrir son cou de baisers ardents et balader ses mains sur son corps.

-S'il vous plaît... Laissez-moi... Implora-t-elle, plus terrifiée que jamais.

-Oh non, pas maintenant ma jolie. Pas maintenant...

Le temps lui semblait interminable, alors que chaque seconde devenait des plus insoutenables. Une douleur horrible la transperça, accompagné d'un cris étouffée, alors que les larmes lui montaient aux yeux. Il venait d'avoir ce qu'il voulait, la seule chose qui lui appartenait vraiment.


La porte de la maison Johnson claqua. Assissent à la table, épluchant des légumes, Karoline et sa mère sursautèrent à l'entrer du maître de la maison. Ils était sale, du bois était collé sur son visage à cause de la sueur. Ses yeux étaient rouges et gonflés, en proie à une fureur noire. Sans dire un mot, il se dirigea vers sa fille et lui donna une gifle d'une telle puissance qu'elle tomba sur le sol, du sang coulant de sa lèvre.

-Comment as-tu osé, sale trainée !

-Tom ! S'écria son épouse, se levant et se mettant entre eux. Que se passe-t-il ?

-Il se trouve que notre chère fille s'est donnée corps et âme à ce vieil épicier au centre-ville ! L'histoire s'est rependue dans les environs que la fille Johnson était un excellent choix pour ces messieurs ! Répondit-il, toujours en fixant la miss. Je comprends mieux pourquoi tu n'as jamais demandé à retourner en ville ! Tu ne voulais pas que ça se sache, hein ?!

-Je n'ai jamais voulu ! Il... Il m'a obligé ! Se défendit tant bien que mal Karoline, à moitié en pleure, cherchant des yeux le secours de sa mère qui semblait perdue.

Cette dernière s'assit sur sa chaise, fixant alternativement son mari et sa fille unique.

-Mère, je v...

-Va-t-en. La coupa-t-elle.

-Quoi ?

-Tu as entendu ta mère ? Va-t-en et ne reviens plus !


Voilà maintenant deux ans que la jolie miss Johnson est arrivée à Saint Elmo. Après plusieurs mois de vagabondages de villes en villes, une jeune femme du nom d'Elizabeth Bullock lui a apporté un peu de réconfort. Mais comme toute chose, ce dernier ne fut pas gratuit. Elle lui proposa de la loger et de la nourrir, si en échange elle se prostituait, donnant l'argent qu'elle récoltait à la dame. Karoline ne put refuser, bien qu'elle ne prenne aucun plaisir à ce « travail ». Chaque nouvelle nuit passée entre les mains d'un homme ne fait qu'ajouter davantage à sa souffrance et à son envie de partir. Mais où ? Elle n'a nulle part où aller, ni même l'argent nécessaire.

avatar ♦ Emma Watson
pseudo(s) ♦ Em' / Schat'zii
âge ♦ 17 ans
ville ♦ Nancy

comment as-tu connu le forum? ♦ Partenariat sur GSV :p
un dernier mot peut-être? ♦ Longue vie au fow' *____* ah oui, et serait-il possible de me laisser un plus grand délais que 7 jours ? :S Etant interne je ne pourrais finir ma fiche que le week-end prochain, voir celui d'après au grand maximum *meurt*